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29 juin 2012

Jean-Luc Mélenchon - BFMTV 28.06.2012



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21 juin 2012

Et maintenant, des actes !

Cinq exigences immédiates pour l'égalité et la justice

1 Des revenus dignes

Porter le SMIC à 1 700 euros bruts, imposer le salaire maximum dans le privé et le public et l’égalité salariale entre hommes et femmes, garantir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous, créer une allocation qui permette aux jeunes d’être autonomes.

2 Un emploi pour chacun

Rétablir les 35 heures pour répartir le travail entre tous, titulariser les 800 000 précaires de la Fonction Publique et imposer dans les entreprises le CDI comme norme, créer une Sécurité Sociale professionnelle qui permette d’en finir avec la peur du chômage. Interdire les licenciements boursiers. Engager une grande politique industrielle dans le cadre d’une planification écologique.

3 Un toit c’est un droit

Lancer un plan de construction de 200 000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans, réquisitionner les logements vides, baisser les loyers et les encadrer pour limiter à 20 % la part du logement dans le budget des familles, imposer 25 % de logements sociaux dans chaque commune.

4 La santé, c’est vital

Rembourser intégralement à 100 % les dépenses de santé, dont les frais dentaires et les lunettes, garantir la gratuité et l’accès à l’IVG, stopper les fermetures d’hôpitaux, de maternités, de centres de soin et d’IVG, créer un pôle public du médicament pour libérer la recherche de la course au profit.

5 L’éducation

Stopper les suppressions de postes et engager un plan de recrutement dans l’éducation nationale, créer un grand service public de la petite enfance, abroger les lois portant atteinte à l’Éducation nationale et rétablir le service public de la maternelle à l’université.

7 juin 2012

Manuel Valls, un conseiller municipal très bien payé

Il n'est plus maire d'Evry. Mais il n'est pas pour autant devenu un conseiller municipal comme les autres. Nommé ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a cédé son fauteuil à celui qui était son premier adjoint, Francis Chouat. Un conseil municipal extraordinaire a eu lieu ce dimanche pour la passation des pouvoirs

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Mais Manuel Valls s'est aussi fait voter une confortable indemnité pour son nouveau poste de "conseiller municipal délégué": 1.700 euros net par mois, quand les autres conseillers municipaux doivent se contenter d'une centaine d'euros environ. Un traitement presque identique à celui du nouveau maire et de son premier adjoint.

Révélé mercredi 6 juin par "Le Canard enchaîné", ce montant est confirmé au "Nouvel Observateur" par le cabinet du ministre, qui se veut "transparent" et souligne qu'il n'y a là rien d'illégal. Francis Chouat, qui cumule désormais son indemnité de maire avec celle de vice-président du conseil général de l'Essonne, a atteint le plafond légal et a donc choisi "d'écrêter" le surplus : cette pratique lui a permis de répartir son indemnité entre ses adjoints et Manuel Valls. Une opération neutre pour les finances de la Ville… mais qui fait tousser l'opposition, tout particulièrement dans une période où le gouvernement se veut "exemplaire" en la matière.

Au cabinet de Manuel Valls, on affirme au contraire que le ministre a bien l'intention de rester impliqué dans l'avenir d'une ville dont il a été le maire pendant onze ans, et où ses quatre enfants restent scolarisés. Le montant exceptionnel de ses indemnités de "conseiller municipal délégué", chargé du Projet de territoire, sanctionnerait ainsi "son expérience, sa connaissance des dossiers et sa vision stratégique de l'avenir de la ville".

Le cabinet rappelle aussi que Manuel Valls est conseiller communautaire à l'agglomération, et à ce titre ne touche pas d'indemnité. Sa rémunération de ministre a baissé de 30%, comme l'a demandé François Hollande, pour atteindre 9.940 euros bruts.

6 juin 2012

Mélenchon grimé en Hitler dans un nouveau tract anonyme

Le tract, qui met en scène Jean-Luc Mélenchon grimé en Hitler, a été diffusé à Hénin-Beaumont. Le Front de Gauche va porter plainte.

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Un nouveau tract anonyme a été diffusé, montrant Jean-Luc Mélenchon grimé en Hitler. DR


Marine Le Pen avait promis qu'il y aurait d'autres affiches sauvagesmettant en cause Jean-Luc Mélenchon. Elle n'a pas menti. Un tract anonyme représentant l'ex-candidat du Front de Gauche à la présidentielle, affublé d'une moustache et d'un badge nazi, circule depuis mercredi soir. En arrière-plan, le slogan cher au parti d'Adolf Hitler: "Arbeit macht frei" ("le travail rend libre"). Rien cependant ne permet d'affirmer que le FN est à l'origine de ce détournement d'un goût douteux.
Dans un communiqué, le Front de Gauche croit savoir que ce tract a été distribué aux commerçants d'Hénin-Beaumont, où Le Pen et Mélenchon s'affrontent pour les législatives. Le parti à l'intention de porter plainte. "La démocratie et la compétition électorale ne doivent pas être défigurées par des méthodes qui créent une telle confusion", affirme encore le document.
Fin mai, le FN s'était félicité de la diffusion d'un faux tract de Jean-Luc Mélenchon avec la mention "Votons Mélenchon" en français et en arabe. Le dirigeant du Front de Gaucheavait ensuite décidé de citer son homologue frontiste, Marine Le Pen, devant le tribunal correctionnel.

 

 

 

 


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5 juin 2012

Toulouse : Manifestation contre l'extrême droite le 09 juin

Pas de Bloc Identitaire à Toulouse !

arton1793-1691a[1]Les organisations de Haute-Garonne signataires alertent l’ensemble de la population toulousaine.

Le Bloc Identitaire, groupuscule d’extrême droite radicale, connu pour ses actions violentes, a procédé à l’inauguration le 11 février dernier, de son local à Toulouse « L’Oustal, la maison de l’identité ».

Ce groupuscule créé à la suite de la dissolution d’Unité Radicale après la tentative d’assassinat de J.Chirac en juillet 2002 fait partie de la mouvance nationaliste d’extrême droite. Il sème la haine et le mépris de l’autre par des actions spectaculaires et violentes, il instrumentalise les idées régionalistes au service de ses idéologies nauséabondes. Depuis l’ouverture de ce local, une plainte pour injures racistes avec agression physique est déjà en cours d’instruction.

L’installation quasiment officielle d’un groupuscule d’extrême droite à Toulouse, dans un contexte de montée des idéologies extrémistes à caractère autoritaire et raciste, ne peut que susciter l’indignation de toutes et tous les citoyens.

Qui peut se reconnaitre dans une commémoration-manipulation de la bataille de Toulouse du 9 juin 721 en vantant l’expulsion de l’étranger de notre cité ? C’est le Bloc Identitaire, groupuscule extrémiste, violent et révisionniste.

Les organisations signataires appellent toutes les forces de progrès à faire preuve de la plus grande vigilance et demandent aux pouvoirs publics de prendre toutes mesures de leur compétence pour mettre un terme à l’activité (local, rassemblements, initiatives,...) de ce groupe, qui constitue une véritable insulte à l’histoire toulousaine, faite de solidarité et de résistance aux idéologies d’extrême-droite.

Manifestation
Samedi 9 juin à 11h
Place du Capitole

Premiers signataires : ATTAC, Comité de soutien à Andrés, Coup pour Coup, LDH, MRAP, RESF, RUSF, UAT, CGT, FSU, Solidaires, SUD Etudiant, UL CNT31, Les Alternatifs, AL, C&A, EELV, FASE, GA, GU, MJCF, NPA, OCML-VP, PCF, PG, Partit Occitan, La Riposte, ...

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4 juin 2012

Législatives

VOTEZ UTILE

VOTEZ FRONT DE GAUCHE

Battre Sarkozy était un préalable indispensable. Mais, si nous voulons que des changements se mettent en place, ce n’est pas suffisant. Réussir le changement, c’est l’ambition qui anime les candidats du Front de gauche. Maintenant, il faut se doter de député-e-s sur lesquel-le-s nous allons pouvoir compter, s’appuyer sur des élu-e-s progressistes pour engager des ruptures et réussir un vrai changement à gauche.

Le choix des 10 et 17 juin nous engage pour longtemps. On élit une Assemblée pour 5 ans. 5 années qui seront marquées par la crise et les attaques des marchés financiers contre les États. Pas d’illusion, pendant ces 5 années les libéraux au pouvoir en Europe vont tout mettre en œuvre pour continuer à casser la protection sociale, l'emploi, les retraites...

5 années où il faudra beaucoup de détermination pour faire prévaloir l’intérêt général sur la cupidité des marchés. D’où l'intérêt d'élire des député-e-s communistes qui lutteront contre les plans sociaux, se battront pour vos salaires, retraites, pour une sécurité d'emploi et de formation, pour la promotion du renouveau industriel et la planification écologique. Mais aussi qui refuseront le traité Sarkozy-Merkel qui grave dans le marbre l'austérité.

Vos député-e-s du Front de gauche œuvreront pour la relance des services publics, le rétablissement d'un haut niveau de protection sociale, l'égalité femme-homme... Ces député-e-s mettront au cœur de leur mandat l'humain d'abord !

Disons le clairement, si le score du Front de gauche n’est pas suffisamment élevé, si il n’y a pas assez de députés communistes, il n’y aura pas de changement.

Les mesures, souvent symboliques, qu’annonce le gouvernement ne feront pas le compte. Le refus d’un moratoire sur les licenciements boursiers, l’annonce par François Hollande « d’un coup de pouce au Smic » mais limité de fait par l’idée « de ne pas déstabiliser les petites et moyennes entreprises », la volonté de ne pas remettre en cause l’austérité budgétaire qu’instaure le traité Merkel-Sarkozy…. Autant d’obstacles à lever pour permettre à la gauche de réussir.

Les 10 juin et 17 juin, l’ampleur du changement sera promotionnel au score national du Front de gauche et au nombre de député-e-s communistes qui seront élu-e-s.

Le vote utile pour faire réussir la gauche, c'est le vote Front de gauche !

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3 juin 2012

Liberté , Egalité , Front de gauche

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27 mai 2012

Québec : les Communistes réaffirment leur solidarité avec le mouvement démocratique et citoyen

carre_rouge[1]Les Communistes expriment leur vive inquiétude et leur condamnation devant la poursuite d’une répression brutale contre le mouvement jeune et citoyen au Québec. Les 700 arrestations par la police traduisent le refus des autorités québécoises de toute prise en compte de ce mouvement qui porte des revendications étudiantes mais aussi des aspirations sociales et démocratiques populaires profondément légitimes.


Les impressionnantes manifestations de Montréal et les rassemblements quotidiens dans les quartiers et les villes du Québec expriment un rejet grandissant de la population envers des dirigeants politiques qui s’en prennent aux libertés individuelles et collectives, qui ont perdu la confiance du peuple et leur crédibilité. Cette mobilisation civile et politique de grande ampleur montre les limites atteintes par des pratiques gouvernementales et des politiques marquées par l’autoritarisme et par l’arrogance du pouvoir, par la corruption, le mépris des attentes populaires et de l‘intérêt public.

Les communistes réaffirment leur solidarité avec le peuple du Québec, avec la jeunesse et les étudiants de cette «Belle province»

 

Les Jeunes Communistes de la Somme

26 mai 2012

La menace du Front National

arton1789-51012[1]L e 22 avril dernier, 6,4 millions d’électeurs ont voté pour le Front National. Le FN n’a pas réalisé des scores importants dans la plupart des villes. C’est surtout dans les petites communes rurales, dans les eaux stagnantes de la société qu’il prolifère. Ceci est tout à fait dans l’ordre des choses. Mais ne sous-estimons pas pour autant la menace de l’extrême droite. Le score du FN traduit une progression des idées réactionnaires, nationalistes et racistes dans la société française.

L’ancrage électoral et la radicalisation de la droite – au point que, dans bien des domaines, les idées de l’UMP sont quasiment identiques à celles du FN – sont des expressions de l’impasse dans laquelle se trouve l’ordre capitaliste. Les profiteurs d’un système qui n’offre pas d’autre perspective qu’une dégradation constante du niveau de vie (sauf pour eux-mêmes) ont besoin de désigner des boucs émissaires, de multiplier les leurres et les subterfuges pour dissimuler les véritables causes de cette dégradation. Certains travailleurs et jeunes, désespérés mais ne comprenant pas la cause réelle des problèmes qui les assaillent de tous côtés, peuvent se faire prendre dans les filets de la démagogie nationaliste du FN. Tant qu’ils déchaînent leur colère contre les « étrangers » ou contre la « menace islamique », ils laisseront les capitalistes tranquilles.

Mais cela n’explique pas tout. L’électorat du FN n’est que partiellement composé de travailleurs et autres « braves gens » dupés. Le Front National s’inscrit dans une tradition réactionnaire profondément ancrée – et depuis longtemps – dans la société française. Les ligues fascisantes des années 30, les collaborateurs pendant l’occupation, les putschistes de 1958, les nostalgiques de l’oppression coloniale en Algérie ou en Indochine, les criminels et assassins gaullistes du Service d’Action Civique : c’est à tout cela que se rattache le « Lepénisme », qui a des adeptes aussi bien chez les capitalistes que dans la police, dans l’armée, dans les médias, chez les avocats et les professions libérales en général. Qu’on n’écoute pas cette propagande stupide sciemment répandue par les Sarkozy, Guéant, Hortefeux, etc., selon laquelle le vote lepéniste est le seul fait d’électeurs « qui souffrent ». Il y en a beaucoup qui ne souffrent pas du tout.

La menace de l’extrême droite va se préciser dans les années à venir. La crise sociale et économique actuelle n’est rien à côté de ce qui nous attend. La France prend la même voie que l’Espagne, avec son taux de chômage de 25 % – et même de 50 % chez les jeunes. La catastrophe sociale nous imposera des luttes dures, implacables. Pour le moment, l’élément consciemment réactionnaire et militant de l’électorat du FN – l’élément fasciste, en clair – ne constitue qu’une petite fraction de l’ensemble. Mais cela pourrait changer. Le Front National et ses électeurs constituent une réserve sociale importante dans laquelle les capitalistes pourront recruter les briseurs de grève et autres troupes de choc réactionnaires dont ils auront besoin dans leur combat contre la classe ouvrière organisée.

Face à ce danger, nous avons un travail de mobilisation à mener. La campagne du Front de Gauche a démontré l’énorme potentiel qui existe à cet égard. Mais nous avons aussi et surtout du travail sur le plan des idées et du programme. Des appels solennels aux prétendues « valeurs républicaines » ne servent à rien. Sous le capitalisme et sa république, il n’y a ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Ce que nous avons, pour reprendre l’expression du communiste allemand Karl Liebknecht, ce sont des « loups libres parmi des poules libres ». Et comment pourrait-il y avoir d’égalité entre exploiteurs et exploités ?

Il faut démonter les arguments des racistes, certes. Jean-Luc Mélenchon avait raison de concentrer son feu sur le discours mensonger et les arguments fallacieux de Marine Le Pen. Mais il faut surtout armer le Front de Gauche d’un programme qui frappe au cœur du système qui répand et nourrit les idées d’extrême droite. Notre programme ne peut pas se limiter à des revendications sur le pouvoir d’achat, l’emploi, les services publics, etc. Le système en place en sortira toujours vainqueur. Notre programme doit viser à briser définitivement le pouvoir des banques et des grands capitalistes. Il faut transférer le contrôle effectif de l’économie aux travailleurs.

25 mai 2012

Non à la répression, non à l'austérité

Au Québec, le gouvernement veut étouffer les manifestations étudiantes. En Europe, les libéraux veulent écarter la Grèce de la zone euro. Mais partout, les peuples se soulèvent pour empêcher l'instauration de règles répressives et austéritaires.


Non à la répression, non à l'austérité.

24 mai 2012

Le Front National trompe la jeunesse !

Affiche-Anti-FN-copie-2[2]Le FN a beau se présenter à la télé comme le parti du peuple, il n'a derrière ses discours aucune volonté de remettre en cause le système. Le projet de ce parti ne propose rien de concret pour nous sortir de la crise. Ni augmentation de salaire, ni solution au chômage. Leur programme contient des propositions visant à remettre en cause les droits des syndicats à défendre les salariés et ils proposent comme l'UMP de baisser les impôts pour le patronat. Au parlement européen, Le Pen vote le plus souvent avec la droite Sarkozyste !

En utilisant le thème de l'immigration illégale comme bouc émissaire de la crise, le FN enfume ceux qui le soutienne. Ce ne sont pas les travailleurs étrangers, ni les sans papiers qui délocalisent les usines et détruisent les emplois, ce sont les dirigeants capitalistes, qui pour garder leurs profits font tout pour trouver une main d'oeuvre à bas prix !

Le Front National est un danger pour la démocratie et pour la République !

Cet acte de violence de la part de militants du FNJ montre bien les individus que tente de façonner l'extrême droite. Des individus qui, faute d'avoir des arguments démontrant le bien fondé de leur analyse, utilisent la violence et la provocation contre les communistes. S'attaquer aux communistes, qui brandissent l'héritage des plus grandes avancées sociales de la France est honteux ! Dans toute notre Histoire, nous, les communistes, nous sommes battus pour la République et avons permis de grandes avancées sociales pour le peuple français : la sécurité sociale ou encore les congés payés ! Lorsque la France a été envahie par les armées nazis en 1940, les communistes se sont battus pour la libérer !

Le FN se fait passer pour le parti des français, c'est une farce ! Ils divisent simplement le peuple, ils forment leurs militants à détester les communistes...Ce parti est un danger pour la démocratie et pour l'unité de la patrie !

Pour chasser la supercherie du FN, il faut s'organiser !

Il ne faut pas laisser les jeunes de nos villes se laisser influencer par les idées de l'extrême droite ! Plus nous serons nombreux à dénoncer la supercherie de ce parti, plus nous serons nombreux à nous organiser, moins les idées fascistes trouveront un écho favorable ! Rejoignez la JC ! Combattons aux côtés des vraies forces populaires. Luttons contre les plans d'austérité et luttons contre les vrais responsables de la crise. Faisons payer les riches !

(Les Jeunes Communistes d'Amiens) 

23 mai 2012

OTAN , boucliers antimissiles : à quand le changement ?

OTAN, boucliers antimissiles : à quand le changement ?

« Le changement, c’est maintenant ». Bien, il était temps. Mais faudrait pas non plus tout changer sous le prétexte de changer. S’il s’agit de la façon de gouverner et de présider, d’accord ; d’examiner la question des retraites, d’accord encore ; de débloquer les salaires mais de bloquer les loyers, d’accord toujours. Mais s’il s’agit d’intensifier l’atlantisme dans la politique étrangère française, en revenant sur ce qui a toujours fait notre spécificité internationale, là nous disons non.

Le « non-alignement » de la France a toujours été dans notre tradition. Et plus encore, dans la tradition de la gauche que de la maintenir à un niveau élevé. Or là, même si François Hollande a critiqué (à juste titre) le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN décidé par Nicolas Sarkozy, il ne souhaite pas revenir en arrière. Pire, il a donc accepté suite à son voyage à Chicago que la France que notre territoire national abriterait le dispositif antimissiles américain. Nous passons sur le fait que la France devra prendre une partie financière du coût. Mais nous ne passons pas sous silence la philosophie qui sous tend tout ceci.

Si les Etats-Unis souhaitent un bouclier antimissiles basé en Europe, c’est parce qu’ils restent arc-boutés sur leur guerre « Occident contre Orient », « l’Alliance contre l’Axe du Mal ». Cette « guerre » n’a aucune autre existence que théorique. Elle fabrique des adversaires là où il n’y en avait pas. Elle est surtout le prétexte d’une politique impérialiste américaine qui va occuper les pays du Moyen Orient dans lesquels il y a du pétrole ou du gaz, et qui ne leur sont pas dévoués. La France ne peut être complice de ceci. Nous n’appartenons pas à un camp ou l’autre, artificiellement créé qui plus est.

Considérer cet épisode d’un strict point de vue militaire n’est mettre en lumière que partiellement les enjeux. « La politique, c’est la guerre par d’autres moyens », paraît-il. Au moment où le Grand Marché Transatlantique va être mis en place, et qu’ainsi toutes les barrières douanières vont être abolies entre l’Europe et les Etats-Unis, faire partie du commandement de l’OTAN et accepter le bouclier antimissiles étasunien sur son sol est tout, sauf un hasard. C’est une cohérence qui place la France comme un pion sur l’échiquier international, dans le camp des USA.

Ce n’est pas la place de notre République dans le concert international, conformément à sa grande tradition d’autonomie qui lui confère cette voix particulière. Ce n’est pas non plus celle d’une France dirigée par la gauche, placée alors aux côtés des forces les plus capitalistes qui soient. Cette stratégie géopolitique fait le jeu des multinationales pétrolières et des spéculateurs des matières premières.

Avec les Communistes, vous pouvez compter sur notre engagement sans faille en faveur de la paix et de l’indépendance française.

22 mai 2012

Alexis Tsipras le leader de Syriza reçu par le front de gauche

21 mai 2012

Situation explosive en Espagne


L’Espagne est dans l’œil du cyclone de la cris e économique européenne. En avril, le taux de ses obligations d’Etat a passé la barre des 6 %, un niveau qui avait déclenché les « plans de sauvetage » de la Grèce, du Portugal et de l’Irlande. En 2011, l’Etat espagnol a enregistré un déficit budgétaire de 8,5 % du PIB. Il est clair que le gouvernement de droite du Parti Populaire (PP), dirigé par Mariano Rajoy, ne pourra pas tenir son engagement à ramener le déficit à 5,4 % en 2012 et 3 % en 2013.

L’économie espagnole est minée, entre autres, par l’endettement des gouvernements autonomes et par un système bancaire qui a accumulé d’immenses quantités de créances douteuses depuis l’éclatement de la bulle immobilière, en 2008. Les banques espagnoles sont également lourdement exposées à la dette portugaise.

Fin mars, le gouvernement espagnol a adopté un plan d’économie de 27 milliards d’euros, sous forme de coupes budgétaires et d’impôts. Il s’agit de l’attaque la plus sévère contre la classe ouvrière espagnole depuis 30 ans. En moyenne, les budgets de tous les ministères vont être réduits de 17 %. Mais cela ne suffira pas. Ce que les « marchés » exigent de l’Espagne, ce sont des coupes de l’ordre de 5,5 % du PIB sur deux ans. A titre de comparaison, le dernier plan de rigueur imposé à la Grèce correspondait à des coupes d’une valeur de 4,7 % du PIB sur deux ans. Or, à l’instar de ce qui s’est passé en Grèce, les mesures d’austérité ne peuvent que conduire à l’approfondissement de la récession économique, ce qui rendra la réduction du déficit impossible. Le chômage a bondi depuis 2007 et touche aujourd’hui 24 % de la population active (5,3 millions de personnes), dont 50 % de jeunes. 40 % des chômeurs ne reçoivent plus aucune allocation.

Le 29 mars, les syndicats nationaux (UGT et CCOO) et autonomes ont organisé une grève générale contre le plan de rigueur et une « réforme » du Code du travail. Pas moins de 10 millions de grévistes ont répondu à l’appel, avec d’immenses manifestations et une ambiance très militante. Cependant, comme on l’a vu en Grèce au cours des deux dernières années, des grèves générales de 24 heures, même lorsqu’elles sont massivement suivies, ne permettent pas d’arracher des concessions à la classe dirigeante. Du fait de la profondeur de la crise, les capitalistes sont déterminés à imposer la rigueur. Cela conduira donc inévitablement à un nouveau cycle de grandes mobilisations.

La Gauche Unie

Lors des élections de novembre dernier, le PP ne l’avait essentiellement emporté que sur la base d’une désertion massive de l’électorat du PSOE (le Parti socialiste espagnol). Depuis, les sondages d’opinion montrent que le PP a chuté de près de 10 %. Cependant, le PSOE ne remonte pas la pente, car les électeurs n’ont pas oublié que c’est le gouvernement « socialiste » de Zapatero qui avait engagé la mise en œuvre des mesures d’austérité.

Lors des élections régionales qui ont eu lieu récemment en Andalousie et dans les Asturies, c’est la « Gauche Unie », autour du Parti Communiste Espagnol, qui a le plus progressé. En Andalousie, par exemple, elle a recueilli un tiers de voix de plus, ce qui lui a permis de passer de 6 à 12 élus régionaux. On retrouve cette tendance dans les sondages au plan national, où la Gauche Unie est passée de 6,9 % des voix en novembre 2011 à 11,6 % d’intentions de vote aujourd’hui. Pour toute une couche de travailleurs et de jeunes militants, la Gauche Unie représente une alternative non seulement au gouvernement PP, mais aussi à la direction du PSOE.

Nos camarades espagnols, organisés autour du journal Lucha de Clases, participent activement à la vie interne et publique de la Gauche Unie. Comme ils l’expliquent, l’idée que le système capitaliste peut être réformé a été complètement discréditée par l’expérience. La Gauche Unie doit donc adopter un programme offensif et clair, en phase avec l’état d’esprit des travailleurs espagnols. Tous les facteurs se combinent aujourd’hui pour créer une situation extrêmement explosive – économiquement, socialement et politiquement.

Les perspectives générales en Espagne sont déterminées par la contradiction entre la politique économique draconienne dont la classe dirigeante a besoin, d’une part, et d’autre part ce que la classe ouvrière et la jeunesse peuvent accepter. Dans ce contexte, la tâche des marxistes espagnols est de participer activement à toutes les luttes qui auront lieu dans la prochaine période, tout en expliquant patiemment que la transformation socialiste de la société est l’unique solution aux problèmes des masses.

20 mai 2012

Sarkozy battu!!...Et maintenant, il faut rétablir le droit à la retraite à 60 ans,à taux plein....

c'est possible !!

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La réalité sociale donne chaque jour raison aux millions de citoyens qui se sont mobilisés en 2010 contre la réforme des retraites. Le report de l’âge légal de départ a creusé le chômage : celui des plus de 50 ans s’est ainsi envolé de 15 % en 2011 soit 100 000 personnes touchées en plus. Depuis deux ans la preuve a aussi été faite que l’on vivait plus longtemps parce qu’on travaille moins longtemps et pas l’inverse. Le relèvement de l’âge de la retraite à en Allemagne a ainsi commencé à y faire reculer l’espérance de vie. Enfin, en infligeant au pays la plus dure réforme des retraites d’Europe, Sarkozy et Fillon n’ont nullement immunisé la France contre la perte du triple A comme ils le prétendaient.

C'est pourquoi nous affirmons donc la nécessité d’abroger cette réforme et de rétablir le droit à la retraite à 60 ans, à taux plein. C’est-à dire en supprimant la décote qui pénalise surtout les femmes. Il faut revaloriser les pensions pour qu’aucun salarié ne touche de retraite inférieure au SMIC, ce qui est aujourd’hui le cas de 6,5 millions d’entre eux. Ces mesures sont à portée de main. Elles supposent de mobiliser deux points supplémentaires de la richesse nationale en faveur des retraites. Cela n’a rien d’excessif : la France consacre aujourd’hui 14 % de sa richesse aux retraites alors qu’elle n’en consacrait que 7 % en 1970. C’est d’autant plus justifié que 2 actifs d’aujourd’hui produisent autant de richesses que 3 actifs d’y il y a trente ans. Du moment où l’on assume la nécessité d’un autre partage des richesses, la retraite à 60 ans redevient possible !

Exigeons du gouvernement socialiste

le partage des richesses, pour garantir

le droit à la retraite à 60 ans

à taux plein, pour toutes et tous !

19 mai 2012

Mélenchon vs Le Pen dans la 11 ème circonscription du Pas-de-Calais

La campagne législative a commencé. Dans le Pas-de-Calais, Jean-Luc Mélenchon est face à Marine Le Pen et déjà, la présidente du Front National affiche ses contradictions, notamment sur la politique à mener et sur les alliances futures. Encore un fois, elle propage un message de haine et met l’immigré au centre de tous les maux. Dans son combat politique, le candidat du Front de Gauche rappelle que le problème n’est pas l’immigré mais le banquier. 


 PlaceauPeuple

17 mai 2012

Stopper l'hémorragie industrielle

Lettre de Jean-Luc Mélenchon

au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault

Melenchon[1]Mardi 15 mai, Jean-Luc Mélenchon a adressé un courrier au nouveau Premier Ministre afin de l’interpeller sur le sort d’une vingtaine d’entreprises en lutte et de leurs salariés. Jean-Luc Mélenchon a ainsi demandé à Jean-Marc Ayrault d’agir rapidement pour en finir avec les pratiques des patrons voyous.

 

"Monsieur le Premier Ministre, Cher camarade,

L’élection de François Hollande et votre nomination ouvrent une possibilité pour qu’enfin les exigences de notre peuple soient entendues. Composante décisive de la victoire, les nôtres veulent recueillir les fruits du changement.

Je sais que tout ne se fait pas en un jour. Pour l’immédiat cependant je veux attirer votre attention sur la situation intolérable d’une vingtaine d’entreprises emblématiques et de leurs salariés.

Certaines décisions peuvent immédiatement être prises par simple décret ou par l’action du gouvernement pour résoudre ces situations d’urgence. Notamment pour faire appliquer les décisions de justice rendues en faveur des salariés. Agissez pour faire appliquer les jugements qui ont donné raison aux ouvrières de Sodimédical et ordonné le versement de leurs salaires non payés depuis sept mois.

D’autres propositions nécessitent des modifications législatives. Je forme le vœu qu’elles soient soutenues dès cet été par le gouvernement lors de leur présentation à l’Assemblée nationale par les députés du Front de Gauche.

Par la loi, il est possible dès à présent de stopper l’hémorragie industrielle grâce à :

L’interdiction des licenciements boursiers et suppressions d’emplois dans les entreprises bénéficiaires. Cette mesure de bon sens économique vise à empêcher des saccages comme ceux de Continental ou Samsonite. Elle empêcherait les actionnaires de préparer de nouvelles suppressions d’emplois dans des groupes bénéficiaires, de l’automobile (PSA, Renault etc), à la chimie (Sanofi-Aventis) en passant par les banques.

La création d’un droit de véto des élus du personnel en cas de fermeture ou délocalisation et l’obligation d’examiner les propositions des salariés. Ces droits nouveaux des travailleurs permettraient par exemple aux salariés de l’automobile de Sevelnord ou de PSA Aulnay de faire entendre leur point de vue à des actionnaires jusqu’ici tout puissants.

Un droit de préemption de l’activité par les salariés réunis en coopérative, avec un soutien juridique et financier public, comme le réclame depuis plus de 600 jours les salariés de l’usine Univelever-Fralib. Un tel droit aurait aussi permis d’envisager sous une perspective autrement plus positive la reprise de l’activité de SeaFrance.

L’adoption de sanctions pour punir les atteintes aux"éléments essentiels du potentiel économique de la Nation" prévues à l’article 410-1 du code pénal. Parmi ces sanctions devrait figurer la réquisition des sites industriels d’intérêt général en danger. C’est le cas d’ArcelorMittal à Florange où l’arrêt des hauts fourneaux menace la souveraineté industrielle de la France en matière d’acier. Un tel droit de réquisition empêcherait également le dépeçage d’Arkéma, leader français du PVC. Il permettrait également de dissuader des entreprises comme Alstom de se séparer d’activités hautement qualifiées comme la fabrication des ailettes de turbines.

L’instauration de visas sociaux et écologiques aux frontières pour empêcher le dumping social ou environnemental. Ces protections passent aussi par des mesures d’harmonisation sociale par le haut dans les entreprises de transports, en particulier maritime où des milliers d’emplois sont menacés comme à la SNCM et à la CMN.

La mise en place de « plans écologiques de filières industrielles »pour mettre en relation les entreprises entre elles autour d’un projet ambitieux comme, par exemple, entre la papeterie M’Réal dans l’Eure et la raffinerie Petroplus en Seine-Maritime.

La protection des sous-traitants par la responsabilisation des entreprises donneurs d’ordre, permettrait de pérenniser de nombreuses productions de haut niveau comme celle de PreventGlass, des Fonderies du Poitou ou encore de Faurécia.

Enfin, Monsieur le Premier Ministre, je vous demande solennellement d’intervenir pour faire cesser les poursuites engagées par le précédent gouvernement contre de nombreux syndicalistes comme Xavier Mathieu ou les agents "robins des bois" d’EDF et de GDF.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, cher camarade, l’expression de ma très haute considération."

16 mai 2012

Le changement, c'est maintenant ???

François Hollande et son gouvernement doivent répondre aux urgences sociales du pays

L'investiture de François Hollande comme président de la République doit marquer le début d'un véritable changement. Les millions d'électrices et d'électeurs du Front de Gauche, sans qui la victoire du nouveau président n'aurait pas été possible, attendent que soient prises rapidement des mesures significatives dont un nouveau traité européen qui mette un coup d'arrêt aux politiques d'austérité. La politique monétaire et du crédit de la BCE doit être réorientée vers le soutien aux Etats et à l'investissement dans l'économie réelle. François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault doivent répondre aux attentes de nos concitoyens en matière de salaires, de lutte contre le chômage, de défense des services publics. Ces mesures, celles du programme "L'humain d'abord" seront portées par les candidats progressistes aux élections législatives qui marqueront le véritable rapport des forces politiques dans notre pays. Elire de nombreux député-e-s communistes, c'est donner à la gauche les moyens de réussir le changement.Le décret-cadeau d'adieu de Fillon aux chômeurs !!

                  rsa

A compter du 1er avril, les allocataires RSA qui refuseraient des contrats pourris

pourraient se voir supprimer 80% du RSA... Pendant trois mois !!

14 mai 2012

Grève étudiante historique au Québec

arton1783-2fda2[1]Le 13 février dernier, 200 000 étudiants se sont engagés dans la grève illimitée la plus massive de l’histoire du Québec. Ce mouvement fait suite à l’annonce par le gouvernement provincial, dirigé par Jean Charest (Parti Libéral, droite), de doubler les frais de scolarité. Depuis, la lutte des étudiants n’a cessé de renforcer son soutien de masse au sein de la population, ce qui fait craindre à la classe dirigeante une extension de la contestation sociale à d’autres secteurs et d’autres provinces du Canada.

Le 22 mars, près de 300 000 personnes ont manifesté à Montréal à l’initiative des étudiants en grève. Ils ont été rejoints par des enseignants et des travailleurs, notamment des secteurs de la santé et de la métallurgie, très touchés par la crise. C’était, par le nombre, la plus importante manifestation de l’histoire du Québec, qui compte 8 millions d’habitants. Face à l’ampleur de la contestation, le gouvernement s’efforce de diviser le mouvement et de l’étouffer. Mais la propagande de Charest, qui parle de sacrifices nécessaires dans un contexte de crise économique, a rapidement atteint ses limites. Les salariés, les jeunes et les retraités subissent une baisse générale de leur niveau de vie et ne l’acceptent plus.

Pour le gouvernement, il n’est pas question de négocier. La hausse des frais de scolarité s’inscrit dans un vaste plan d’austérité dont les capitalistes exigent la mise en œuvre. Aussi le gouvernement est-il résolu à employer tous les moyens nécessaires pour faire plier les étudiants. La police intervient dans les universités pour briser les piquets de grève. Des centaines d’étudiants sont arrêtés chaque semaine. Les tribunaux condamnent les grévistes et ordonnent la réouverture des universités. Mais rien n’y fait et la mobilisation s’amplifie. Le 20 avril, des centaines d’étudiants ont assailli le palais des congrès de Montréal, où le premier ministre du Québec tenait une conférence. Deux jours plus tard, 200 000 personnes ont à nouveau manifesté à Montréal. Là encore, des salariés se sont joints aux étudiants.

Grandes traditions

La propagande, la répression policière et les sanctions judiciaires n’y faisant rien, la classe dirigeante pourrait céder, par crainte d’une extension incontrôlée de la grève. La classe ouvrière québécoise a une longue tradition de lutte. Ses centrales syndicales peuvent mobiliser massivement, comme en 2008 contre la casse de la fonction publique. Elles devraient appeler explicitement à rejoindre les cortèges étudiants et à étendre la grève aux salariés des secteurs public et privé. La CSN, le principal syndicat, a fait un pas dans cette direction, à l’occasion du 1er mai, en appelant les travailleurs à organiser des piquets de grève en solidarité avec les étudiants.

La dette publique du Québec est l’une des plus importantes au monde. Elle représentait en 2010 près de 95 % de son PIB et n’a cessé depuis d’augmenter. Elle est due à l’injection massive d’argent public dans l’économie pour retarder les effets de la crise et soutenir les exigences de rentabilité des capitalistes. Ce sont eux qui aujourd’hui exigent que la facture soit présentée aux étudiants et aux travailleurs. Dans le même temps, l’emploi privé est en train de dévisser. Les délocalisations industrielles se multiplient. Face aux grèves, le patronat recourt aux lock-out. Interdites en France, mais légales au Québec, il s’agit de fermetures d’entreprises à l’initiative de l’employeur, lorsqu’il est confronté à une grève des salariés. C’est en fait une grève patronale.

Le Québec entre dans une période de très fortes tensions sociales. La base des centrales syndicales s’est montrée très combative en 2008 et 2009. Les salariés du secteur public et les ouvriers de l’industrie en crise accumulent de la colère contre la dégradation de leurs conditions de vie. Ils sont prêts à passer l’offensive. Pour la première fois dans l’histoire du Canada, le parti traditionnel de la gauche parlementaire – le NPD – est arrivé second aux dernières élections. Il a fini en tête au Québec. Le flambeau de la lutte est aujourd’hui brandi par la jeunesse du Québec dans une grève historique qui a porté la contestation sociale à un niveau sans doute jamais atteint dans le pays.

13 mai 2012

Espagne : un an après, les Indignés par milliers dans les rues

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Pour fêter leur premier anniversaire, des dizaines de milliers "d'indignés" ont manifesté samedi en Espagne, reprenant les rues un an après la naissance de leur mouvement, surgi pour dénoncer la crise, la corruption,le fasciste et le chômage

A Madrid, scandant leurs slogans favoris comme "ils ne nous représentent pas", les "indignés" ont envahi dans des roulements de tambours la Puerta del Sol, la grande place du centre de la ville qui a vu naître le mouvement, le 15 mai 2011, pour une nuit de fête, défiant l'interdiction officielle de manifester après 22 heures.

Pendant quatre jours, les manifestants ont l'intention de tenir sur la place une "assemblée permanente". En milieu de nuit, ils étaient toujours plusieurs milliers, assis en cercle ou debout, bavardant ou jouant des percussions, encadrés par de nombreux cars de police stationnés dans les rues voisines.

A minuit, la foule, bras levés au ciel, s'est figée dans une minute de silence, avant de hurler en signe de défi "oui, nous pouvons, oui, nous pouvons".

A Madrid, la participation pour la journée à 1700.000 personnes. A Barcelonne, la deuxième ville du pays, ils étaient 220.000 selon les organisateurs. Au total, des manifestations étaient organisées dans 80 villes d'Espagne, dont Valence, Séville et Bilbao.

"Il est important de montrer que nous sommes toujours là, que des milliers de gens veulent un changement", expliquait dans la manifestation madrilène une employée de bureau de 23 ans, Marina Santos, qui portait une petite pancarte, avec l'inscription: "un autre monde est possible".

"Votre dette, ne la payons pas", annonçait une grande banderole. D'autres encore proclamaient: "Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques ou des banquiers", "La violence, c'est de gagner 600 euros".

Partout dans la foule, des bras levés agitaient de petites pancartes avec un seul mot, "Non", et une paire de ciseaux dessinée, figurant les coupes budgétaires sévères qui frappent la santé et l'éducation.

"Nous sommes ici parce que nous restons indignés par les politiques d'austérité que nous impose l'élite économique", lançait Victor Valdes, un étudiant en philosophie de 21 ans. Il voulait que "le mouvement continue avec le même élan".

C'est sur cette place de la Puerta del Sol que s'était installé, il y a un an, le campement des indignés, avant de faire des émules dans le monde entier.

Pendant un mois, cet amas de tentes et de bâches était devenu le symbole d'un ras-le-bol qui avait surpris un pays où, malgré la crise, le mécontentement s'était jusque là peu exprimé.

Mais le gouvernement de droite, arrivé au pouvoir dans l'intervalle, a cette fois affiché sa fermeté, déclarant "illégale" toute tentative d'installer un nouveau campement et imposant des restrictions horaires aux manifestants.

Depuis un an, le chômage a encore grimpé en Espagne et frappe un actif sur quatre (24,4%), tandis que le gouvernement est engagé dans une politique de rigueur sans précédent.

Un terrain fertile, a priori, pour que l'anniversaire du mouvement soit un succès.

Mais à la différence d'il y a un an, les rues d'Espagne sont envahies presque chaque semaine par les manifestations convoquées par les syndicats contre la rigueur .

Les indignés affichent une réussite concrète: avoir insufflé une nouvelle force à la Plate forme contre les expulsions, qui lutte contre les saisies d'appartements de familles surendettées.

"Le mouvement est mieux structuré, nous avons à présent différentes sections comme la défense de l'université ou la lutte contre les expulsions", assurait Victor Valdes, vêtu du t-shirt jaune de "Juventud sin futuro" (Jeunes sans avenir), l'un des groupes de la mouvance des indignés.

Français réveillez - vous

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